• Elle a été mariée du 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violences conjugales16, elle se séparera de son mari mais sans jamais divorcer9.

    En 1967, l'actrice a une liaison avec le chanteur Jacques Brel puis entame une relation durant deux ans avec le cinéaste Claude Lelouch.

    De 1971 à 1978, elle partage la vie de l'acteur Bernard Fresson. Le comportement violent du comédien aura raison de leur relation.[réf. nécessaire]

    De 1980 à 1993, elle vit avec Bob Decout, réalisateur et parolier de ses chansons, de quatorze ans son cadet. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Qualifié de gigolo et accusé par les proches d'Annie Girardot de l'avoir ruinée, il se défend en déclarant : « Elle [Annie] n'a jamais su gérer l'argent. » Il assure aussi qu'elle a insisté pour participer à son film Adieu blaireau, le menaçant de le quitter si elle n'y figurait pas17. Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leur responsabilité était commune : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! »10.Source Wikipedia.

    Ps : Une grande comédienne qui a eu une fin de vie difficile, la mamaladie est quelque chose de terrible.

     

    DeliciousGoogle Bookmarks Blogmarks

    13 commentaires
  •  

    Issu de la grande bourgeoisie espagnole3, Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis de Funes de Galarza (1871 - Malaga, 19 mai 19344) et Leonor Soto Reguera (Ortigueira, 21 janvier 1878 - Montmorency, 25 octobre 1957n 2), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père eut enlevé sa mère, la famille de la haute société de celle-ci (le père de Léonor est un avocat bien installé de Madrid) s’opposant à leur union puis acceptant finalement de la doter confortablement5.

    Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), née à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte à Paris le 28 octobre 1993, mariée en secondes noces avec le réalisateur François Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et « mort pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au 152e régiment d'infanterie), « fauché par une mitrailleuse allemande4 ».

    Personnage un peu fantasquen 3, son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installation en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, « dans l'espoir de faire prospérer ses affaires6 », d'où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934. Sa mère, en revanche, est le premier professeur de comédie de Louis :

    « Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant « Yé vais té touer ». Dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches. »

    — Louis de Funès, de Funès et de Funès 2005, p. 38

    Elle lui donne également ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans7. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur-Marne (Seine-et-Oise), où il fréquente l'école Jules-Ferry.

    En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, devenu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut6. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en 1932 à l’École technique de photographie et de cinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit la section cinéma8. Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur de la photographie sur plusieurs de ses films.

    « Louis de Funès était quelqu'un qui n'était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire, « hyposulfide de soude ». Ceci en imitant le professeur strict qui nous en enseigna les propriétés... C'était comme une connivence entre nous ! »

    — Henri Decaë, Kernel 2004, p. 184

    Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire9. Commence alors un cycle de périodes de chômage et d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer10. « Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews car à la maison il n'en parlait jamais », expliquera son fils Olivier de Funès10.

    Le 27 avril 1936, il épouse à Saint-Étienne sa première femme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, 7 mars 1915 - Clermont, 28 septembre 2011). Un enfant naît de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorce n’est prononcé que le 13 novembre 194211. Pendant l'Occupation, il enchaîne les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets…)12. Bientôt, Louis se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclayn 4 : « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffrait pas la musique. Il avait de l'oreille. C'était un excellent musicien. Il ne parlait pas un jour d'être comédien13. » Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaînant des soirées de douze heures, payé à la coupelle ou touchant un cachet de misère14.

    « Je l'ai rencontré en 1942 lorsqu'il était pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le piano et chantait15. »

    — Le cinéaste Georges Lautner se souvient.

    Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans loi, Frou-Frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre.

    Il se remarie en 1943 avec Jeanne-Augustine Barthélemy. Le couple habite alors un petit deux-pièces au 42, rue de Maubeuge. En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949 un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de son père au cinéma, dont Fantômas se déchaîne, Les Grandes Vacances, L'Homme orchestre et un rôle au théâtre dans Oscar.

    Premiers pas sur scène

    En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien, et s’inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’entrée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberies de Scapin, de Molière16. Même s’il n’y fait qu’un court passage17, il croise dans le cours d'autres apprentis comédiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuter plus tard dans la pièce L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon.

    « Un hasard prodigieux. Je descendais d’un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie : « Téléphone-moi demain. J’ai un petit rôle pour toi16 ». »

    — Louis de Funès

    Daniel Gélin donnera cependant une version un peu différente de leur rencontre sur le quai de métro dans son autobiographie18. À côté de quelques petites figurations théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour, puis jouant la nuit à travers le Paris nocturne[réf. nécessaire].

    En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès surnommait « Ma Chance » lorsqu’il le croisait19, il débute au cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il prononce sa première réplique à l'écran en voyant un client (interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à travers une porte fermée : « Ben, il a son compte celui-là, aujourd’hui ! » L'acteur enchaîne dès lors silhouettes, figurations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plusieurs personnages dans un même film, comme pour Du Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour à tour les rôles de mendiant, de chef de bande, d'astrologue et de seigneur20. En 1949, il joue dans Pas de week-end pour notre amour, une comédie conçue autour du ténor-vedette de l'époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôle secondaire du domestique-pianiste du baron (joué par Jules Berry), ce qui lui permet d'accompagner à l'écran des airs d'opérettes et autres morceaux de facture classique, mais également de jazzn 5.Source Wikipedia.

    DeliciousGoogle Bookmarks Blogmarks

    8 commentaires
  • DeliciousGoogle Bookmarks Blogmarks

    13 commentaires
  • Michel Leeb est connu du grand public pour ses imitations. Ses caricatures de personnages « types », comme « le Chinois », « le Suisse », « l'Africain » ainsi que de personnalités aussi variées que Jean Gabin, Édouard Balladur ou Julio Iglesias lui valent sa renommée dès le début des années 1980.

    Toutefois sa carrière a démarré dès les années 1970, après son professorat de philosophie, avec sa remarquable imitation de Jerry Lewis, "la machine à écrire". Cela lui valut d'avoir la visite de celui-ci dans un restaurant dans lequel il se produisait, pour son plus grand bonheur ! A la suite de quoi Charles Aznavour le contacte pour lancer sa carrière. Néanmoins, sa toute première "apparition" à la télévision fut décevante pour lui: il était programmé par Guy Lux entre Johnny Halliday et Michel Sardou, mais il fut oublié ! Guy Lux, reconnaissant son erreur, lui a proposé une programmation la semaine suivante.

    On le retrouve également dans un spot publicitaire fort remarqué pour une marque d'insecticide de Bayer AG, le Baygon jaune pour les insectes qui font bzzz-bzzz, le Baygon vert pour ceux qui font crrr-crrr.

    En 1984, Michel Leeb effectue une première prestation à l'Olympia, où le succès remporté lui permet de revenir six mois plus tard sur la même scène pour les fêtes de fin d'année. Sa popularité se confirme en 1985 par son émission trimestrielle "Certain Leeb Show" qui bat cette même année les records d’audience du samedi soir sur Antenne 2. En 1994, il reçoit le Grand Prix de l'Humour 94 décerné par la SACEM pour un spectacle solo qui sera vu par plus de cent mille spectateurs au Casino de Paris du 29 septembre au 1er janvier 19952.

    À partir de 1995, sa carrière d'humoriste s'exporte à l'international, surtout après sa prestation au spectacle donné à l'ONU à l'occasion du cinquantième anniversaire de cette institution. En 2000, il se produit de nouveau à l'Olympia dans un nouveau spectacle où se mêlent imitations, sketchs, bruitages et interprétations musicales, ce spectacle est prolongé par des représentations au Casino de Paris, puis par une tournée à travers la France jusqu'en 2001.

    Certains de ses sketchs sont dénoncés — en premier lieu par d'autres humoristes — comme véhiculant (de manière volontaire ou non) des clichés racistes. De nombreux artistes, journalistes ou universitaires reprocheront à Michel Leeb d'associer l'image de l'Africain avec celle du singe3,4,5. Ainsi, les années 2000 donnent lieu à une forte mobilisation identitaire de la communauté noire française, ce qui fait que ses sketches sont régulièrement cités comme mauvais exemples par les collectifs militants. Dans un ouvrage intitulé Noirs de France, Rama Yade écrit :

    « En jouant avec l’inconscient collectif de son public, Michel Leeb, grimé en noir et les lèvres rougies, a construit toute sa carrière d’humoriste sur ces clichés, notamment le supposé accent africain présenté comme la manifestation d’un handicap intellectuel, sans que, pendant longtemps, personne ne s’en étonne. On entend quelquefois dire que ces sketches ne sont pas racistes et que, décidément, on ne peut plus rire de rien. Pour savoir si les sketches de Michel Leeb sont drôles ou racistes, il suffirait d’imaginer, un instant, que son public soit entièrement noir…6 ».Sources Wikipedia.

     

    Ps : Quel grand humoriste, j'avoue que ce bel artiste m'a faire rire jusqu'aux larmes... et ça fait du bien...Et oui Arlette n'a pas trop le moral en ce moment voilà pourquoi je vous offre tous ces beaux moments ou le rire domine. bonne soirée.

    DeliciousGoogle Bookmarks Blogmarks

    8 commentaires
  •  

    Fils de Jean Henri Laudenbach (né en 18552), professeur de philosophie, et de Désirée Claire Dietz (1870-1960), Pierre Fresnay monte sur scène pour la première fois à quatorze ans. Grâce à son oncle maternel Claude Garry, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et acteur en vogue de l’époque, il joue un petit rôle dans L’Aigrette, au Théâtre Réjane. C'est à cette occasion qu’il choisit son premier nom de scène, Pierre Vernet. En 1914, il fait son entrée au Conservatoire national de musique et de déclamation, dans la classe de Paul Mounet et de Georges Berr. Un an plus tard, il est engagé à la Comédie-Française. Dès 1915, il décroche un premier grand rôle au théâtre dans Le Jeu de l’amour et du hasard. La même année, il débute au cinéma muet avec France d’abord, d’Henri Pouctal.

    Pierre Fresnay passe ensuite au cinéma parlant et interprète un rôle majeur en 1931 dans Marius, premier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol transposée à l’écran par Alexandre Korda. Il interprète ensuite Fanny (1932) et César (1936).

    En 1934, il joue Armand Duval au côté d’Yvonne Printemps, qui est sa compagne, dans La Dame aux camélias, de Fernand Rivers. Sa diction incisive lui confère des rôles d’hommes de commandement : officier dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Alerte en Méditerranée de Joannon, en inspecteur dans deux adaptations des romans de Stanislas-André Steeman, Le Dernier des six (1941) et L'assassin habite au 21 (1942), en marquis dans Les Aristocrates (1955). Il interprète aussi des journalistes (La Bataille silencieuse de Pierre Billon, en 1934 et Le Journal tombe à cinq heures, de Georges Lacombe, en 1942), un bagnard dans Chéri-Bibi, un homme d’église dans Dieu a besoin des hommes (1949) et Le Défroqué (1954) et dans Il est minuit, Docteur Schweitzer (1952) et même en saint Vincent de Paul dans Monsieur Vincent (1947). À la fin de sa carrière cinématographique, il passe au registre comique, dans Les Affreux (1959) et dans Les Vieux de la vieille (1960).

    En quarante ans sur les plateaux de tournage, il joue sous la houlette de grands réalisateurs de l’époque, d’Abel Gance à Marc Allégret, en passant par Alfred Hitchcock (dans la première version de L’Homme qui en savait trop), et Henri-Georges Clouzot. Outre son rôle de Marius dans la trilogie marseillaise, ses compositions dans La Grande Illusion, où il incarne Boëldieu, un aristocrate fier et nostalgique, et dans Le Corbeau, sont restées dans les mémoires.

    En 1939, il passe à la réalisation avec Le Duel, aux côtés d’Yvonne Printemps. Le couple Printemps-Fresnay apparaît à de nombreuses reprises à l’écran et triomphe dans l'adaptation de l'opérette d'Oscar Straus, Trois valses (L. Berger, Albert Willemetz, 1938).

    À la Libération, les films qu’il avait tournés sous l’Occupation pour le compte de la firme allemande Continental films, dirigée par Alfred Greven, et sa décoration de la Francisque lui valent un séjour de six semaines au Dépôt3,4, jusqu’à ce qu’il soit blanchi pour absence de preuves.

    Campant après-guerre des personnages sérieux, voire édifiants, dans des films de portée secondaire, il abandonne le cinéma au début des années 1960, pour se consacrer exclusivement au théâtre, qu’il n'a jamais vraiment abandonné. Sociétaire de la Comédie-Française qu’il avait quittée avec fracas en 1927, Pierre Fresnay s’illustre sur les planches notamment dans Un miracle, La Chienne aux yeux de femme, Cyrano de Bergerac, Marius, Bloomfield, Cette vieille canaille, Jean III, L'Hermine, L’Idée fixe, Visitation. À la télévision, il interprète notamment Tête d'horloge (1969) de Jean-Paul Sassy.

    En 1954, il publie ses mémoires, Je suis comédien.Sources Wikipedia.

    Ps : Quel fabuleux acteur, quand j'étais gamine le film "La main du diable" m'avait effrayé...j'en ai gardé longtemps un désagréable souvenir.

     

    DeliciousGoogle Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique